Vampire et Naiade ne vont pas bien ensembles. [PV Unkia]

Je regardais autour de moi. Je n'étais jamais venu ici. Lire les livres c'est génial, regarder réellement les paysages décrit, c'est bien mieux. Je tournai mon regard vers une ombre. Je laissai dépasser mes dents. Je sentis une présence près de moi, je n'aimais pas ça.

- Montrez vous si vous ne voulez pas finir entre mes crocs.

Je ne doutai pas une seule seconde que personne ne m'obéirait. Sauf si ... sauf si cette personne est saine d'esprit. Provoquer un vampire peut-être la dernière action d'une personne inconsciente.

Je respirais l'odeur. Maritime. Une naiade ? Je fermai mes yeux pour mieux me concentrer sur cette odeur. Je n'aimais pas spécialement. De toute manière depuis que je suis revenue de cet enfer je n'aime plus personne.

- Une naiade n'est ce pas ? Je n'aurais aucun remord à vous mordre. Montrez vous !

Et je sentis un mouvement du côté droit. Un oiseau ou la présence ?

Je pouvais presque sentir la peur a plein nez. C'était délicieux. Je me retournais vers la Naiade. Elle avait peur de moi. Cela se voyait tellement ! Je me mordit la lèvre inférieur, du sang coulant sur mon menton.

- Tu as raison, je ne suis pas chez moi ici. Viens vers moi, je ne vais pas te manger.

Un sourire vint se poser sur mes lèvres. La manger ? Surement pas, mais la mordre !

- Je ne vais rien te faire si tu avances !

Je répondis:
-Tu me crois si naive?Ecoute je ne suis pas tombée de la dernière pluie,tu est une vampiresse;elles sont indignes de confiance,alors pourquoi te ferais-je cette faveur?!!Comme tu l'as si bien remarqué,tu sais que j'ai raison de te dire que tu n'est pas chez toi!Alors pourquoi ne pas repartir d'ou tu viens,tout simplement?Cela nous évitera à toutes les deux des probèmes inutiles!(inventais-je)!

Je devinais ce qu'elle voulais;elle me prend pour un jouet,une chose avec laquelle elle va s'amuser jusqu'à lui faire du mal!Cela se lit tellement dans son regard et son sourire...Je ne marche pas!Je vais tenter de m'en aller...

- Crois ce que tu veux Naiade, mais tu n'y es pas.

Totalement. Mais qu'est ce qui se passait dans la tête de cette femme ? Pour une fois que je n'avais pas de mauvaise attention !

- Je suis professeur d'histoire. Je connais toutes les races et je connais aussi la dure réalité qui est que les Naiades sont des créatures qui n'ont pas beaucoup de puissance.

Je soupirai et passai une main hésitante dans mes cheveux bruns.

- Je comprends que tu ne puisse faire confiance à une vampire. Mais je ne suis pas comme eux ! Ce n'est pas un abus de magie noire qui m'a prit ma vie mais mes parents toujours en quête de pouvoirs !

Je haïssais tout simplement qu'on puisse croire que j'étais comme ces monstres ! Moi, j'étais la victime.

Un sourire sadique naquit sur mes lèvres.

- Je ne ferais rien tant que tu n'essayes pas de fuir. Naiade, tes gestes parlent pour toi.

Je ne voulais plus bouger.J'étais paralysée d'effroi et de rage...c'est une prof d'histoire...elle sait à peu près tout de moi et de mes semblables...co...comment... Je répondis alors:

-Alors si je comprends bien tu es une "gentille vampiresse"?(je vien de faire une oxymore XD),la.....victime,de tes parents..? Dis je avec une once de mépris dans la voix et d'un ton mélodieux comme si c'était elle qui était devenue ma victime à cet instant.Tout en me caressant les pointes de mes longs cheveux d'une façon détendue;et cette fois je l'était.

-Bon sang,nous les naiades sommes les moins dotées en puissance mais tu n'as pas nous sous-estimer de la sorte!Je suis une naiade nommée,mon nom est UNKIA MERWELD je suis aussi professeur d'art.

Je me mis à la détaillée de haut en bas.J'avança d'un pas tout en l'observant, me demandant quelles étaient ses intentions vis-à-vis de moi...Cherchais elle de l'amitié?...

-Qu'est tu venu faire ici?Dis je en toute neutralité.

Je ne savais pas trop quoi faire, ni comment réagir. Je désirais seulement ne pas être seule. C'était égoïste ! Mais je ne m'étais jamais vraiment fait plaisir.

- Chère Unkia Merveld, je ne veux pas d'ennui. Comme je l'ai dis plus tôt je suis professeur d'histoire. Je connais toutes les races et leur histoires, leur environnement, mais je ne suis jamais allé dans un seul de ces lieux. Pouvez vous me servir de guide ? Nous redeviendrons ennemies dès que j'aurais quitté ce Royaume. Je ne veux pas de querelle maintenant. Je suis en vacance et bientôt je devrais prendre de nouvelle fonction dans un nouvel établissement. Je dois être en forme pour torturer ces énergumènes.

Je souris à cette Naiade. Elle semblait intelligente. C'est une qualité que je respecte. Même si nos races sont ennemies, je ne pouvais que la respecter.

Amitié ? Cela était un peu fort selon moi. Mais je n'avais pas le courage de le lui dire. Je ne voulais tout simplement pas d'une querelle. Je regardai autour de moi et lui demandis.

- Qu'elle est le lieu le plus ... intéressant à décourvir en premier ?

Je lui souris frachement. C'était étrange d'avoir une connaissance ennemie. Mais pas désagréable du tout.

Je grimaçai au nom de l'école. Elemencia. C'était bien se que je pensais. L'école ennemi à la mienne.

- Toshiko Tykono. Je ... je ne pense pas qu'aller à l'école Elemencia soit une bonne idée.

Je risquai de me faire illiminer en posant un pied là-bas. Pas que j'en ai eu peur, depuis cette histoire avec ce maudit vampire la peur n'exite plus en moi, mais se serait ennuyeux de disparaitre maintenant.

- Je suis professeur à l'école Ombriale.

Autant lui dire maintenant que je suis son pire ennemie.

J'eu alors un grand sourire. Un charmeur.

- Je ne crois pas avoir demandé que tu t'y rendes. Je voulais seulement te le dire. Je ne peux aller à Elemencia tout comme toi à Ombriale. Je ne suis pas assez folle pour t'emmener là-bas.

J'eu un soupir. Est ce que la Naiade me croyait réellement inconciente ? Comment perdre son boulot en une leçon, faites une visite guidé au pire ennemi de votre école.

J'eus un nouveau sourire. Cette Naiade était surprenante. Elle contrôlait plutôt bien ses sentiments mais on pouvait tout de même remarquer qu'elle passait du coq à l'âne. C'était ... touchant.

- Je ne suis pas contre. Allons en ville, que je connaisse un peu mieux cet endroit. Je connais les anecdotes de ce royaume, de cette ville mais ... j'aimerais que vous me conter quelque histoires récemment vécus. Par vous, Unkia de préférence.

Connaitre de nouvelles histoires m'avais toujours intéressé. J'eus une pensée pour cette Naiade. J'espérais que mon vieux langage ne la dérange pas. J'avais quatre-vingt quinze ans, ce n'était pas de ma faute.

-Alors c'est entendu! dis je avec enthousiasme car cela sembla lui faire plaisir.C'était comme si elle n'avait jamais eu quelqu'un d'aussi proche d'elle comme je le suis aujourd'hui dans sa vie.OUI pour un vampire,on en a besoin un jour de pouvoir compté sur quelqu'un un jour.
-Au fait quel âge a tu,enfin... je veux dire depuis combien de temps est tu à cet âge,dont je n'ai pas connaissance?Précisais je!
-En ce qui concerne les histoires que tu aimerais que je te raconte, il faudrat me laisser un peu de temps pour m'en rappeler...il y en a tellement...Terminais-je avec soulagement!

- Je suis née vampire. Mes parents l'étaient avant moi, leur magie noire m'a affecté dans le ventre de ma mère. J'ai quatre vingt quinze ans. J'ai grandis très vite, comme un humain, petite puis ... ce physique que je garderais au moins jusqu'à mes huit cent ans avant de veillir à petit feu.

Je passai une main blafarde dans mes cheveux de jais.

- Je suis pressé que tu te souvienne de tes histoires. Et j'ai une question, mon langage ne vous dérange pas un peu ?

Je ne pus empêcher un sourire de fendre mon visage. Toujours la même réaction face à une personne plus âgée. Mais pour les vampires je suis ... extrêmement jeune.

- Vous n'êtes pas obligée de me vouvoyez ! Je ne suis pas si âgée que ça ! Enfin ... pour un vampire. En équivalence humaine je devrais avoir tout juste huit ans au maximum ! Je suis tellement jeune par rapport à d'autres.

Je réfléchis puis posai une main sur mon front.

- Je suis libre en ce moment, je prendrais mes fonctions de nouvelle professeur d'Histoire seulement dans quelque jours, pour la rentrée. Pour l'instant mon agenda est bien vide et le votre ?

-ah d'accord beh désolé... Elle avait l'air amusée...cela me rassura tout de suite... et c'est vrai que finalement elle ne les fait pas du tout....je repris:

- à PART ce facheux malentendu;je ne crois pas avoir besoin de verifier mon agenda!Donc je vous propose qu'on se retrouve donc en ville cette après midi?!! dis je tout en me décoiffant ma frange et en roulant des yeux et fixant le plafond -doucement éclairé par une bougie qui terminait sa course avec le temps...- de la grotte ou nous nous trouvions ...
-Oups! désolé je suis déja trop habituée à vous vouvoyer....

Prenant conscience de mon ridicule à cet instant, je décida de pas être trop familière dans mes gestes et mes paroles envers des connaissances de "fraîche ceuillette".(lol)

J'eus un sourire ironique. Je me sentais bien en la compagnie de cette étrange personne. Oui, elle était bien trop ... innocente. Je sentis mes dents s'allonger. Je pourrais un peu me nourrir avant de la revoir, parfait ! Je n'avais pas bien manger depuis longtemps. Je priai pour qu'elle ne voie pas que j'étais affamée. Je ne voulais surtout pas lui faire peur !

- Bien, parfait. Oh et ne vous inquiétez pas pour le vouvoiement, faites le comme vous le sentez.

Je reniflai son odeur. Elle avait tout de même quelque chose de plus que les autres Naiades. Peut-être ce courage, ou cette innocence. Cela sentait affreusement bon ! Je devais vite partir.

- Je ... je dois me restaurer. Je reviens dans une petite demi-heure. A toute à l'heure, ici même pour que vous me guidiez en ville.

Et je disparu.

Je regardai ma victime. A cet instant je détestais mes parents. Tellement horrible de voir ça !

Je revins dans la grotte en attendant Unkia. Je chantai pour penser à autre chose.

- La Magie Noire est apparu,
Mon âme a disparu.
Les amitiés oubliées,
Bien vite épouvanté.
Le liquide vermeille,
Oh oui, cette merveille !
Des étoiles dans ma bouche,
Et ton regard louche.
Mon coeur s'est brisé,
Parce que je ne l'avais pas cherché.
Mes parents ont oubliés,
Dans aimés leur filles abandonnés.
Et j'ai tout perdu,
La peur m'a vaincu,
Est ce le monde qu'il est noir,
Ou j'ai perdu tout espoir ?
Mon coeur abandonné,
Tout comme mes amitiés,
J'ai arrêté d'aimer,
Et je n'en suis même plus épouvanté !
Cache toi proie,
Car je n'ai plus coeur, plus de foi,
Toi victime tu mourras,
Devant moi !
Je m'en délecterais,
Je regarderais tes yeux embués,
Des larmes ayant déjà coulé !

J'arrêtai ma chanson en entendant du bruit. Si Unkia avait entendu, je risquais de perdre la seule pseudo amitié que j'eus.

Je me rendais à la grotte en virevoltant,touchant à tout, le bruit de mes pas résonnait à l'écho..et un chant très mélancolique et triste à la fois, se laissa porter à mon ouie..qui chante ainsi? Je continua de marcher...
Arrivée à la grotte je trouve TOSHIKO qui était en avance par rapport à moi..elle sait peut être...
-Salut! Dis je avec mon plus beau sourire,Tu as entendu?Quelqu'un chantais..juste le temps que j'arrive et pouf çà c'est arrêter net..
J'était déçue, j'aurai été enchantée de savoir qui chante, quelles sont les paroles et pourquoi c'était si mélancolique...
-T'aurais pas,par hasard une idée de qui sa peut être?J'aurais voulu connaître les raisons d'une si grande peine...dis je en laissant mon regard divagué dans la pièce...

Je pris une chaise en m'éparpillant mes cheveux et m'assis en attendant qu'elle réponde...Je l'observais;elle semblait quelque peut lointaine et surprise...

Je rougissais. Moi ! Moi qui rougie, c'est spectaculaire ! Un vampire ne rougie pas ! Mais là ... je ne pensais tout simplement pas que Unkia me demanderait ça !

- Hum ... c'est moi qui chantais. Mais ... ce n'est pas ... enfin ... pour la peine, je ... c'est compliqué ! Je ... avec les paroles, on comprend mais ... tu n'as pas entendu les paroles ? Je ... personne n'a jamais été intéressé par mes chansons, je ... quand je m'ennuie.

Je regardai mes pieds avant de me mettre debout. Mmh, redevenons une vampire sûre d'elle !

- Enfin bref ! Cela n'intéresse pas beaucoup de personnes ! Allons-- si vous voulez bien.